samedi 7 janvier 2017

Fin d'année 2016 dans le veld sudafricain

(Pour nos voyages 2014 à 2016, c'est toujours ici !)

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Nouveau voyage en Afrique du Sud pour une seconde aventure de bénévolat au profit de la conservation animale.


Mais juste avant, nous nous offrons 3 jours dans un « camp d’explorateurs » situé dans une grande réserve, Shamwari. 


6 h du matin, l’aéroport Roland Garros est bondé, le 16 décembre c’est le premier jour de gros départs !



En moins de deux heures on survole Mada, puis encore 2 heures et c’est Joburg.


 

Nous avons trois heures pour attraper notre correspondance, direction Port-Elisabeth, plein sud, dans la province du Cap Occidental. Le passage de la douane se fait en moins de dix minutes, malgré le nombre de contrôles de sécurité : une caméra infrarouge pour détecter toute fièvre suspecte (surtout ébola), une autre caméra pour prendre une photo, et une machine pour le contrôle des empreintes digitales, et pour finir le contrôle classique dans leur base de données… Idem, la valise est récupérée en moins de deux et comme j’avais préalablement fait l’enregistrement en ligne, nous n’avons plus qu’à laisser notre bagage au comptoir et attendre le décollage… Environ 1h40 de vol. L’arrivée ressemble un peu au survol du Port… C’est très industriel !




A l’aéroport, le chauffeur est là ; on a encore une bonne heure de route dans une superbe limousine…
On traverse la petite ville,



Puis on se retrouve sur la voie rapide, à longer l’océan. Très vite, les usines font place aux grandes dunes de sable et aux étendues sauvages. 










Puis on quitte la route pour une piste. 




Le soleil va se coucher…




On arrive à la réception, cocktail de bienvenue, puis on saute dans une jeep qui va nous conduire à notre camp.

On n’a pas fait vingt mètres que l’on tombe sur notre premier éléphant !
 




Encore une petite vingtaine de minutes, on en prend plein les mirettes...




Nous arrivons au camp, il fait nuit, il y a un feu de bois qui crépite, on passe à table pour le dîner.
Pas évident de s’installer et de sortir ses affaires quand il n’y a pas d’électricité ! Bah, demain est un autre jour !





On se glisse frileusement sous les draps et oh surprise ! Il y a une bouillotte dans le lit !




Le réveil se fait à 5h30 mais à l’heure de la Réunion c’est 7h30 donc pas de difficulté pour nous !

On nous amène de quoi faire nos ablutions : une grande bassine d’eau bien chaude.




Voilà à quoi ressemble notre tente grand luxe. Tente militaire étanche avec fenêtres et moustiquaires intégrées de tous les côtés.



On va juste prendre un en-cas en prévision de la marche du matin. Mais c’est quand même un sacré en-cas : boissons chaudes, yaourt, muesli haut de gamme, biscuits divers…




On se met en route : notre ranger Mino et son ranger stagiaire Leon nous emmènent en jeep sur le lieu de départ de la marche. Il y a deux couples de touristes avec nous : deux Allemands et un couple formé par une Suissesse et un Américain d’Arizona. Tout plein d’accents différents pour mettre mon cerveau à rude épreuve !
C’est très brumeux. Ils annoncent 37 degrés dans la journée alors profitons de la réelle fraîcheur du matin.  




Mino a été 15 ans Ranger au parc Kruger avant de venir à Shamwari. C’est le seul ranger Indien d’Afrique du Sud ! Il forme le jeune Leon. Pour être ranger, il suffit d’une formation de quelques mois, mais rien ne vaut la vraie expérience sur le terrain. Avec Mino, Leon est vraiment bien tombé. C’est un puits de connaissance avec un cœur gros comme ça.

Une girafe se fait repérer.
 


Nos guides nous amènent directement là où se trouvent une lionne et ses deux jeunes qui finissent une carcasse de phacochère.
 






La mère prend du rab.




La brume se lève, le soleil illumine tout et il se met vite à faire très chaud.


Une caravane de girafes passe en courant devant nous.




Nous descendons de voiture et commençons à marcher. Quelques règles de sécurité sont répétées à chaque fois : on marche en ligne, on fait silence, on écoute bien les rangers, on mémorise les quelques signes de sécurité (s’arrêter, avancer, s’accroupir… et surtout, ne JAMAIS COURIR !). Et oui, à part les tortues, tous les animaux courent plus vite que l'Homme alors...



Nos guides ont débusqué deux rhinos. Mino teste Leon et lui demande d’aller trouver le meilleur moyen de les approcher en toute sécurité et si possible, sans se faire remarquer. Leon s’exécute puis nous fait signe de le rejoindre.




Personne n'aimerait faire connaissance avec une corne de cette taille !



Et oui, on est super près ! Dans les limites des distances de sécurité bien sûr.




Comme ils sont encore un peu loin, que les conditions sont bonnes, on continue l’approche jusqu’au buisson suivant et là on est vraiment près.


Le rhino a une très mauvaise vue mais une bonne ouïe et un bon odorat. Donc, être sous le vent, se baisser, être discret. Et ça marche !
Ils repèrent notre présence (tête dressée, oreilles qui bougent) sans vraiment savoir où on est…




 Il est temps de les laisser tranquilles et de retourner à la voiture.





Au camp, je fais le tour pour voir en plein jour les installations.
La douche (qui peut avoir de l’eau chaude si on allume au préalable un brûleur à gaz) ; mais la chaleur ambiante est telle qu’on apprécie la douche non chauffée ! 




Les WC et lavabo en plein air (comment on fait quand il tombe des cordes ??!! et ne pas traîner sur le trône sinon, gare aux coups de soleil !)



La vue depuis les WC !



L’inconvénient de la tente par ces températures, c’est que ça devient vite une fournaise en milieu de journée. On a beau ouvrir de tous les côtés, il y a peu d’air et il vaut mieux siester dehors que dedans !




Je remarque des escaliers, je vais voir et quel beau spectacle ! Une plateforme avec vue panoramique ! Réservée pour les "sundowners", des apéros que l'on prend au coucher de soleil. Vivement ce soir !



Les petits-déjeuners ressemblent à des déjeuners avec crudités, viandes, fromages, toasts, œufs brouillés… le tout, élégamment présenté par notre Chef.



Vers 16 h, on se retrouve pour partir en game drive.



Pêle-mêle : des girafes,



un éléphant,



carrément un troupeau d'éléphants qui revient du bain,



des zèbres,



un héron à tête noire (à moins qu'elle soit grise ?)




On recroise le troupeau d’éléphants avec plein de jeunes.





Un majestueux koudou ; un tour de corne égale deux ans et demi…



Quelle chance d'avoir trouvé cette réserve !




Il commence à faire légèrement moins chaud, on descend de voiture et on part pour une heure de marche.
Pause au niveau d’une grosse termitière. Leon grattouille un peu la termitière et en deux secondes sort une multitude de « soldats » prêts à se débarrasser de l’intrus. Il en croque un et demande si on veut goûter. No merci, ça ira !
Derrière lui, Mino surveille nos arrières (et nos avants et nos côtés aussi). Et il cherche aussi d'autres animaux à nous montrer.




Un rapace et sa prise





De retour au camp, on constate que la table est dressée avec classe pour le dîner !





Les plats mijotent au coin du feu.





Nous montons sur la plateforme pour prendre l’apéro au coucher de soleil. Inoubliable !







Boissons fraîches, biltongs (copeaux de viande séchée d'animaux de la brousse) et droewors (saucisses sèches de bœuf épicées), l’apéro sud-africain !





Notre super Chef nous a préparé un bon dîner.





Dimanche matin, deuxième journée. On croise d’autres touristes qui eux, dorment dans l’un des sept lodges de la réserve.





Là-haut, perché sur son arbre, un gros babouin lance son cri d’alerte ; aurait-il vu un lion dans les parages ? Parce que nous, on le cherche...







Ce qui reste de la Bushman’s river permet aux animaux de survivre, tous les autres points d’eau étant à sec. La saison des pluies tarde à venir.





Cobe à croissant (femelle)




Toute la petite famille en fait !




Mino nous conduit aux frontières de la réserve. Il a une idée derrière la tête. Il quitte la piste, roule tout droit vers un bosquet et c’est là que… mais oui !




Alors là, bravo ! Deux rhinos noirs !




Reconnaissables non pas à leur couleur mais à la forme de leur lèvre supérieure, triangulaire, conçue pour saisir toutes les petites feuilles des arbres. Le rhino blanc (« white » déformation de « wide », large) ayant, lui, une large bouche rectangulaire pour brouter l’herbe. Il n’y a donc pas concurrence entre ces deux types de rhinos.










Cette mère et son petit (déjà grand) sont sur leurs gardes mais voient que nos intentions sont amicales. Ils finiront par se lever puis changer de bosquet pour terminer leur sieste.




Euh... j'avoue que je ne retrouve pas le nom de cette jolie antilope pour l'instant...





Puis plus loin, une rhino blanche avec une corne incroyablement longue et effilée, et son petit.


A Shamwari, ils ne coupent pas les cornes pour protéger les rhinos du braconnage. Surtout qu’elles repoussent et qu’il faut recommencer tous les trois ans, ce qui implique à chaque fois capture de l’animal, anesthésie, antidote etc. Non, ici ils préfèrent recruter du personnel pour former une garde « antibraconnage », qui surveille jour et nuit les animaux ; bientôt 30 personnes seront affectées à cette surveillance uniquement.






On laisse le véhicule. Que va-t-on voir ce matin ?




Deux touristes Réunionnais !


On retourne à pied au camp, là-bas près de cette petite bute. Que c’est agréable de marcher ainsi en plein « veld » !




L’omelette est sur le point d’être cuite au feu de bois…



Une idée de notre hébergement, sommaire mais pourtant confortable et bien pensé : produit antimoustique, gel douche et shampooing à disposition dans des flacons en verre (évitons les petits échantillons en plastique !), miroir, table de chevet, sac à dos pour la marche… ils pensent à tout !




Les deux couples de touristes sont partis juste après le déjeuner, mais pas nous ! J’avais pris l’option « trois nuits » pour profiter à fond vu que le vendredi nous étions arrivés tard. Quelle bonne idée j’ai eue là : nous avons les deux rangers rien que pour nous !

Ce jour-là, ils annonçaient 39 degrés, autant dire pas loin des 50 sous la tente, donc inutile de préciser que la sieste dans ces conditions aurait été plus que difficile… Mino arrange tout et nous annonce qu’il nous a trouvé une chambre climatisée, tout confort, avec WiFi, pour que nous y déjeunions et passions les heures les plus chaudes de la journée, avant de repartir pour le game drive de fin d’après-midi. Ca lui fait plaisir de nous chouchouter, on ne va pas le contredire !

On le retrouve donc dans le salon du lodge Eagle’s Crag (littéralement, « le rocher escarpé de l’aigle »), le plus chic des sept lodges, avec pas moins de 5 étoiles à son actif. Et là on va comprendre ce que c’est, le 5 étoiles…




Tout d’abord, le salon… déjà, on savoure la température enfin respirable… on est seul…




La déco est soignée, raffinée, ethnique.
 



Nous traversons la terrasse en bois puis empruntant un petit chemin sinueux pour rejoindre notre suite. Oui, « suite ».  😛😛😛😛




Dans une pièce de plus de 60 mètres carrés… on trouve la baignoire avec vue sur la terrasse privative,





le grand lit à baldaquins et sa vue à 180 degrés,





plus d'oreillers et de coussins qu'il n'en faut,




le coin bar avec les habituelles attentions (sélection de cafés, thés) et un minibar,
 


le petit salon au pied du lit et un télescope pour observer les animaux (lesquels ? il y a beaucoup de végétation !)
 


la seconde douche, à l'extérieur,




une autre vue du lit,




la petite piscine privée à débordement et sans vis-à-vis,





Voilà donc les animaux que l'on peut observer (et la lunette n'est pas utile !) :




toute la famille arrive, c'est open bar ! Je précise que l'eau était froide !


 

Une idée des bâtiments (ici, le Spa).




Le petit ponton pour cheminer d'une suite à l'autre et retourner vers le bâtiment principal




Après cette débauche de confort, il est temps de retourner au camp...




Par la radio, Mino apprend qu’un serpent a été capturé près d’un lodge et qu’il va être remis en liberté, il nous demande si on veut voir ça, bien sûr qu’on veut !


On retrouve le ranger et son serpent dans la glacière.





Il sort le serpent, c’est un cobra du Cap, plus dangereux que le terrible mamba noir…




Petite démonstration, explications...


Le serpent est finalement relâché dans la nature. C'est ça la vraie conservation : on ne tue rien !




Mino nous avait demandé quels animaux on voudrait voir et met un point d’honneur à nous satisfaire. J’avais parlé du secrétaire, serpentaire, ou messager sagittaire, sans trop y croire. Et pourtant ! En voilà un qui se promène sous notre nez ! Quel étrange oiseau.





Il peut mesurer 1,50 m, marcher 25 km par jour à la recherche de proies ; de ses longues pattes, il piétine serpents et petits rongeurs.




Pat voulait voir le lion à grosse crinière et aussi un guépard. Gros challenges pour Mino et Leon, le guépard n’a pas été vu depuis plusieurs jours et pourtant il y a une quinzaine de rangers qui sillonnent la réserve tous les jours !
Cela signifie qu’il faut continuer les recherches, motiver tout le monde, recouper les informations données sur la radio, rouler et rouler…





Au bout d’un bon moment passé à quadriller le secteur, à faire des allers et retours, à tourner en rond, on s’arrête, on sort les jumelles, on écoute, on attend… et enfin Leon aperçoit les lionceaux dans la végétation en face, et la mère n’est pas loin. Bravo, le stagiaire !!





On tourne, on monte, on descend, on voit la lionne bouger, le soleil commence à décliner. Mais où est le mâle ?
Soudain, Mino démarre, redescend sur la piste et juste de l’autre côté, visible comme le nez au milieu de la figure (enfin, pour un œil exercé) !





C’est le comportement des corbeaux qui a mis Mino sur la piste…
Le gros mâle a fini son repas et est en pleine toilette. Petite rafale de photos :











Les jeunes le regardent de loin





Pari gagné pour nos rangers ! Ne reste que le guépard à trouver, mais il va bientôt faire nuit… Retour au camp.





Après le dîner, on repart pour un night drive ! Et quelques minutes suffisent pour que l'on tombe sur un serval en pleine chasse, qui finira par attraper un rongeur.



 Malheureusement, il se met à tomber un crachin avec du vent à l’horizontale, on est vite trempé et ce n’est plus très agréable… retour au camp pour la dernière nuit. Après la canicule de la journée, il fait encore très bon dans la tente. Plus besoin de bouillotte !
Le lendemain matin est bien brumeux ; mais au moins on va pouvoir aller marcher sans trop souffrir de la chaleur !






Alors qu’on papote en marchant d’un bon pas sur la piste, Mino nous dit soudain de nous arrêter et chut ! Là devant nous, à moins de cent mètres : deux rhinos blancs en train de brouter en marchant dans notre direction !!






Petit détour pour se planquer derrière un bosquet ; les rhinos passent de l’autre côté sans nous avoir remarqués et continuent leur petit bonhomme de chemin ; la meilleure expérience selon notre Senior Ranger car nous n’avons en aucun cas influencé le comportement de l’animal.
Nous poursuivons la marche sous le ciel bien chargé. Que d'émotions !









On découvre des traces de guépard et de lion, pas loin du camp. Ha haaa !! Peut-être que... ? Il ne reste que quelques heures, mais toute l'équipe est toujours à fond ! Par exemple, pour couper du bois !




On repart à la recherche d'animaux, en espérant secrètement trouver ce fameux guépard. Leon analyse les traces...
 


Et c'est reparti pour un tour dans ces fabuleux paysages !






L'été, c'est la saison des naissances




On tombe sur deux tortues en train de se battre, l'une d'elle est en fâcheuse position. Leon nous explique qu'il n'interviendra pas, la tortue doit se débrouiller seule. C'est cela, la vraie conservation : ne pas influencer la Nature ! Quelques dizaines de secondes plus tard, la tortue aura retrouvé la position horizontale.






Nous avons quitté le camp il y a une heure. Mino nous fait descendre de voiture et nous demande si on veut marcher trois ou quatre minutes, on dit ok.
Et ce n'est qu'au dernier moment qu'on voit...





Il cachait bien son jeu !! Pari encore gagné !! Quelle équipe !!







Il est temps de rentrer au camp ; Mino part une semaine en congés et nous, on a un avion ! Sur la route, encore de belles rencontres :








Et la photo souvenir : 




Nous attendons notre transfert dans le salon du 5 étoiles...




Personne sur la route, c'est pourtant lundi. 




Je rêve ou on dirait la tour San Marco à Venise (sans le toit pointu vert) !!??



Nous atterrissons à Johannesburg en début de soirée. Ainsi s'achève ce fabuleux séjour d'immersion en tant que touristes. Inoubliable !

Maintenant nous devons retrousser nos manches, et au boulot pendant 15 jours ! Enfin, c'est ce que l'on croyait en arrivant à Glen Afric.
Pour résumer, nous avons été déçus de la partie "bénévolat" car c'était bien au-dessous de nos attentes. Nous nous sommes retrouvés avec une vingtaine, parfois plus, de jeunes âgés de 18 à 25 ans majoritairement, plus enclins à faire la fête et à resquiller qu'autre chose.
On a cru qu'on serait dans une réserve, en fait on était dans une ferme avec une vingtaine de chevaux, certes il y avait des herbivores (zèbres, girafes, gnous, antilopes...) en liberté mais les fauves étaient en enclos (car sauvés de situations désastreuses, ils ne pourront jamais retourner dans la nature).

Chaque jour nous commencions, dès 7 h 30, par le nettoyage des écuries et de la maison des éléphants :


Enlever le crottin et la paille mouillée, balayer, vider les sacs... Le rapport avec la faune africaine ??



Pour les éléphants, c'est un peu plus logique.




Après le petit-déjeuner, on attendait qu'on nous affecte une autre mission (désherbage, nettoyage, réparation, aménagement, promenade ou travail avec les animaux). Ou rien !


Le râteau est mon ami !

L’image contient peut-être : 9 personnes, personnes souriantes, plein air et nature

Idem l'après-midi mais en cette fin d'année, l'ambiance était hyper paresseuse détendue et relax. Bien trop pour nous ! Bref, on a fini par trouver le temps long !

Ci-dessous les photos des interactions que l'on a eues avec les animaux. Elles ne représentent en fait qu'une paire d'heures dans la journée !

- marche avec les éléphants (un bon plan pour éviter le nettoyage du crottin de cheval !). Les éléphants mangent 19 h par jour, en marchant. Ils doivent être constamment surveillés car ils détruisent la végétation. Les guides les emmènent chaque jour dans un coin différent de la propriété. On les suit pendant une heure. Photos à gogo avec ces géants silencieux (on ne les entend pas marcher car leurs pieds ont des parties spongieuses !!)
L'ouverture des portes est imminente :


Une dizaine de litres à chaque aspiration, voire plus, en fonction de la taille de l'animal.



C'est qu'ils marchent vite, les bougres !



Avec Three










- interaction avec les fauves captifs : pour éviter qu'ils s'ennuient et dépriment, et pour leur bonne santé, les fauves doivent être stimulés de diverses façons. Cela peut être par le contact direct avec les bénévoles (guépard, jeune léopard) qui vont les caresser ou jouer avec, ou le contact indirect (course des lions après un leurre, avec un bout de viande au bout d'un bâton, marche avec une lionne, appel des herbivores...).

Le superbe Kodi, 10 mois, qui va bientôt rejoindre une femelle adulte. C'en sera fini des papouilles avec les humains !








Ces tigres ont été sauvés d'un cirque où ils étaient maltraités. Ils sont trop gros pour qu'on travaille avec maintenant. Ils réclament pourtant de gros câlins...



Aaaah le bon bain pour se rafraîchir !!

L’image contient peut-être : chat et plein air

Deux (très) vieux guépards, dont un qui a dû être amputé d'une patte. Il finit ses vieux jours tranquille avec son copain de toujours mais aime le contact humain.



Selati, femelle léopard adulte, vraiment sauvage. Ne fait que ce qu'elle veut. Ce jour-là, s'est planquée dans l'arbre pour nous éviter.



J'ai cru voir un gros minet !



Pour faire faire de l'exercice aux lions, on les fait courir après un leurre jusqu'à un bout de viande.



Une batterie, un enrouleur et le tour est joué.


 

Il ne serait pas contre un peu de rab, mais il y a ce foutu grillage !


Un des trois servals qui se laissent parfois approcher mais gardent leurs distances de sécurité... Quelle allure !




Deux fois par semaine, c'est le nourrissage. Des gros morceaux de cheval ou du poulet qu'on balance par-dessus la clôture. On a laissé ça aux djeunss, ça puait tellement...



C'est le lion blanc qui commande ici.




On a aussi eu l'occasion de courir avec une lionne à nos côtés ! Peut-être l'un des moments les plus intenses : voir la vidéo ICI.

- la marche avec la lionne :
Ballade derrière une lionne, on monte vers une colline... Et c'est là qu'ils ont tous sortis de leur téléphone les chansons du Roi Lion !! C'est fou comme ça peut rester dans la tête pendant des jours...



Le dernier jour on découvre ce qu'est l'animal calling. On roule lentement en camion et on appelle les herbivores "come, guys... come come come !!" qui nous suivent



jusqu'à ce qu'on arrive à cet endroit où on leur donne du bon foin et des granulés.



L'occasion de voir un gnou âgés de quelques heures seulement ! Le pauvre s'est pris une ruade de zèbre, mais il a tenu bon !



Un jour où on s'ennuyait ferme (après un jour de pluie (inactif) et Noël (inactif)) on a décidé de prendre les choses en main. Donnez-nous du matériel et des outils, on va fabriquer quelque chose pour l'enclos des mangoustes ! Avec tous les épisodes de "Une saison au zoo" qu'on a regardés...

INSTRUCTIONS :
 - prendre un tube en PVC, le couper à la bonne longueur, y faire quelques orifices et limer les bords pour ne pas blesser les animaux :


- prévoir deux autres orifices pour le passage de la corde :



- boucher les deux extrémités



et voilà le travail !


Il ne reste plus qu'à installer le tube dans l'enclos des mangoustes, sous leur regard interrogateur...


On a mis 4 ou 5 cous de poulet dans le tube et on a observé. Une des deux mangoustes, plus dégourdie, a compris assez vite ce qu'il fallait faire, youpi ! Par contre, notre enrichissement n'a intéressé aucun humain, dommage...

On a aussi eu droit à une petite rando vers "la grotte du léopard", pas loin de la ferme.
Petite marche par une grosse chaleur...


On profite de la vue panoramique


On s'engouffre dans l'ouverture, après avoir vérifié qu'il n'y avait aucun hôte indésirable...


Après quelques secondes d'acclimatation à l'obscurité, on découvre la grotte... mais ne nous emballons pas, ce n'est pas Lascaux !


Plutôt un repaire pour animaux (chauves-souris, phacochères, léopard...) , on trouve d'ailleurs quelques ossements au sol. Mais aussi, malheureusement, un repaire de braconniers parfois...


De dehors, on voit la ville de Hartbeesport et son lac de retenue.


Un drôle d'acacia et sa fleur.



Pour échapper à l'ennui, on a aussi la possibilité de faire des excursions/visites payantes. Je choisis le combiné Berceau de l'Humanité et grottes de Sterfontein.
30 minutes de route et me voilà aux grottes. C'est là qu'on a trouvé le squelette de Little Foot, plus complet que Lucy et beaucoup plus vieux. Lire la page de l'UNESCO et celle-ci pour plus d'explications et de dates.

En attendant l'heure de la visite guidée, on traverse un musée bien illustré.




Le personnage ci-dessous a aussi donné son nom au cratère Dolomieu, à la Réunion ! Je vous donne son nom complet, ça vaut son pesant de cacahuètes :
Dieudonné Sylvain Guy Tancrède Gratet de Dolomieu





Comme mon appareil photo n'a plus de flash (ni de zoom), je photographie quelques posters pour être sûre d'avoir des images !
 



Moi, Pat et notre matou Belphégor, il y a bien longtemps... 😁




La visite commence... En gros, les ossements ont été découverts par hasard lors de dynamitages effectués par des mineurs qui cherchaient de la chaux pour l'exploitation des mines d'or (années 1920).
 

Gros plan sur une roche sédimentaire que l'on trouve toujours avec des ossements, et que l'on nomme la "brèche".


La grotte n'est pas éclairée, sauf lorsque le guide se sert de sa torche.


On longe un lac d'eau cristalline, dommage qu'il ne soit pas plus mis en valeur.


 Retour à l'air libre, on passe au-dessus du site de fouilles d'origine.


Retour au parking



Mon chauffeur me conduit maintenant au musée Maropeng, "le lieu d'origine" en Setswana.
Juste avant la visite, je monte au restaurant à l'étage, plus tranquille que le fast-food dehors. Formule buffet varié, c'est bon !

La visite commence par une descente en sous-sol, on monte dans un petit bateau rond et on suit un tunnel...


Le circuit retrace les grandes étapes de la formation de la Terre : glace, eau, feu, volcanisme... puis on débouche dans une immense salle bruyante. Beaucoup d'animations, de vidéos et de jeux interactifs, ce musée est parfait pour les familles.



Une bonne partie est aussi consacrée à la sensibilisation à l'environnement, l'écologie, la fragilité de la planète, le gaspillage...


Ou encore aux espèces menacées, ou disparues, comme le fameux dodo.



Mais le message le plus important du musée est sûrement celui-ci : "nous sommes une seule et même espèce" !



Pour finir en beauté ce voyage : les vidéos !!