dimanche 29 septembre 2019

Roadtrip d'un mois au Québec

Un beau voyage dépaysant chez nos "cousins" d'Amérique... passer de notre île minuscule bien remplie (densité 300 hab. au km²) à un territoire immense et vide (1 hab. au km²) ça fait un choc !!

Pour commencer, voilà quelques données générales sur ce voyage de 31 jours au Québec...

Nous avons roulé 3 000 km d'étapes auxquels se rajoutent les crochets, détours, A/R pour accéder à un site, à un restaurant, à un logement, à une station service... soit au final 4 600 km. OUF !



La voiture a été louée chez Turo (location de particulier à particulier, l'équivalent nord-américain de Ouicar) pour éviter le problème des cartes de crédit/débit rencontré avec les loueurs habituels. C'était pratique et on n'a pas une voiture estampillée "voiture de loc". Prise en charge et restitution de la voiture simples et express ; par sms : "la voiture est garée à xxx, je laisse la clé sur le pneu, vous prenez juste des photos de la voiture !". Et le tarif est plus intéressant que les agences.

On a choisi le modèle de base. Mais où va-t-on mettre les bagages ?


Ah zut je me suis trompée de photo 😁
Une Honda Accent. Le coffre était juste à la taille pour nos 2 grosses valises et 1 petite.


Par contre on se sentait souvent bien petits par rapport aux autres... Les Québécois appellent la voiture un "char", on comprend mieux pourquoi !


Le réseau routier est en état correct ; on a croisé de nombreux chantiers néanmoins, que ce soit dans les villes ou en pleine cambrousse ; il faut réparer les routes abîmées par l'hiver passé, et ce, avant le nouvel hiver ! Un travail sans fin... Attention aux limitations de vitesse sur les zones de travaux : amende doublée !



La signalétique routière : pas terrible ! Se déplacer ou sortir de Montréal ou de Québec, bonne chance sans GPS (dans notre cas nous avons utilisé maps.me qui est gratuit, sur notre smartphone, et ne nécessite pas Internet, un très bon plan car certains loueurs facturent le GPS 10 euros par jour !).
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Comme hébergements, nous avons fait un mix entre chambre chez l'habitant, logement entier, Couette et café (notre Bed & Breakfast), gîtes, réservés soit directement, soit sur des plateformes de réservation. Très propre partout, pas de souci particulier, parfois on aurait aimé plus de contact avec les gens mais certains ont un travail et ne sont pas vraiment dispos pour leurs invités...

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La nourriture : ouille.
C'est là que le bât blesse. Surtout de la junk food si on ne se donne pas la peine de chercher un peu ou de déchiffrer les étiquettes.
Sandwich de "smoked meat" (viande légèrement fumée, taillée en tranches fines) avec salade de chou, chez Dunn's. Ben ça, c'était bon ! Pas beaucoup de légumes, mais bon !


Le pire, c'est le sucre caché partout (en plus du sucre visible !) : pain de mie (heureusement on peut trouver des boulangeries ou un peu de pain "français" dans les supermarchés/marchés) ; les sauces et condiments (moutarde, mayonnaise...) ont toujours un goût sucré ; les plats sont souvent sucré-salé ; les yaourts comportent plein de trucs dont de la gélatine, bien lire les étiquettes... Les pommes brillent car recouvertes d'une fine pellicule de cire.

Certains trucs peuvent même couper l'appétit quand on fait les courses :



On a quand même pu trouver quelques bons aliments :
marché couvert Jean Talon à Montréal : des cerises (on s'est gavé), des brugnons (en dégustation gratuite en plus), des framboises, des bleuets (genre de grosse myrtille au goût un peu fade, mais ok dans un yaourt)... même si certains fruits viennent de Californie, ou d'Europe (un comble) sous plastique... on a pu trouver du local




une très bonne crèmerie où je venais, il y a 16 ans pendant mon stage universitaire, chercher du yaourt SANS gélatine ni autre carraghénane, ce qui est très rare


mention spéciale aux petits producteurs de l'île d'Orléans (en face de Québec) pour les framboises (énormes, les meilleures du séjour), les fraises, le miel, les confitures, les fromages...






On a même trouvé un  jardin bio en libre service "le jardin de Sophie" près de Ste Rose du Nord ; pour un pique-nique "santé", aller au petit marché de Shawinigan et son poissonnier-traiteur, il vous régalera de son pâté en croûte au saumon et morue, et sa salade de pommes de terre et saumon fumé aux canneberges ! Avec du wakamé par-dessus tout cela, mmmmh !



Autre "spécialité" goûtée : la poutine ; bon on avoue, on en a goûté plusieurs mais vraiment, non, on n'accroche pas ! Du cheddar en grains (appelé couic-couic en référence au bruit qu'il fait sous la dent...) sur des frites trop cuites recouvertes d'une sauce brune (indéfinissable), parfois avec des variantes... ici j'avais pris un supplément "coleslow" (salade de chou) pour essayer d'avoir un peu de verdure...


En dessert, pour rester dans le léger, voilà la "queue de castor" ! Un genre de beignet avec au choix un truc bien sucré ou gras étalé dessus... On a fait dans le soft avec juste du sirop d'érable (et une pour 3 !).



Les quantités sont énormes, on se fait souvent surprendre ; après le demi-litre d'apéro on n'a plus faim ! Parfois on a des surprises : j'ai commandé une pizza végétarienne, celle-ci m'est arrivée servie avec une portion de frites dessus !!
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Ce qui nous a déplu : l'écologie ; ou plutôt l'absence d'écologie. Gaspillage d'énergie, de nourriture, surconsommation, et la plaie ultime : le plastique. Les gobelets en plastique, avec le petit couvercle en plastique, et la touillette en plastique, et la cuillère en plastique, et la petite dose de lait en plastique.
Exemple : même l’œuf dur est écalé et servi dans un sachet en plastique !



Et l'emballage et le sur-emballage, et je vous mets le tout dans un sachet en plastique n'est-ce pas ? C'était à tel point que la France nous a semblé super écolo.

Les bons points : les guides naturalistes des parcs (animations gratuites en été) ou des autres structures qui sont passionnés et passionnants ; la propreté générale, le grand sentiment de sécurité (on peut laisser ses valises dans le coffre sans crainte), la présence de WC dans tous les coins surtout les parcs (ça a son importance...!), des gens accueillants et sympathiques, serviables ; la grande sensation d'espace (surtout quand on vient de la Réunion et ses embouteillages).

Toilettes sèches dans le parc du Bic. Au moins, on ne trouve pas des mouchoirs en papier partout.



Un regret peut-être : pas vu assez d'animaux "sur le vif". Pourtant on a marché, on a choisi les meilleurs endroits (d'après les guides, forums, blogs...), on a attendu la fin du jour. Le climat change, les animaux changent leurs habitudes... peut-être est-ce une raison.
Et puis les animaux ont leur "saison". Migration pour les oiseaux plus tôt dans l'année, donc août est trop tard, automne pour les orignaux, printemps pour les ours, il faudrait rester 1 an !

Il restait les observations avec guide et les zoos/bioparcs... nous avons ainsi pu admirer toute la faune boréale, mais ce n'est pas vraiment pareil. Nous avons quand même pu observer :
Parc Jean Drapeau (île en face de Montréal), des marmottes bien grasses. Le chocolat, elles ne le mettent pas dans le papier d'alu, elles le mangent !!


au zoo sauvage st Félicien, un ourson de 8 mois et 100 kg en train de téter sa mère (mais plein d'autres animaux aussi)


au parc Mont-Tremblant, biche et daim


Couleuvre



à l'exploitation de bisons Chouinard


croisière baleine sur le St Laurent, à Rivière-du-Loup




Parc du Bic



notre plus beau moment, le petit renard qui ne fuit pas, mange ses baies, et se retourne pour nous regarder ; il semble dire "alors, vous venez ou quoi ?" !!




- Et alors, quelle bête sauvage avez-vous vue le plus souvent ??
- Le très dangereux écureuil avec ses dents pointues !! Il a fait un malheur dans les pommes de pin !


Question dents, le castor est pas mal non plus



Voilà le travail d'un castor obstiné (le tronc est trois fois trop gros !!


Parc Forillon


Le lendemain, avec la petite famille


Aucune idée


Mésangeai ou geai gris du Canada


Observation de l'ours noir aux Grandes-Bergeronnes (nous sommes à 80 m environ dans une "cabane")



Autre observation au Saguenay, à 50 m environ


Mère et ourson. La brume et la forte pluie au crépuscule ça ne permet pas des photos très claires...😒


 Parc de la Mauricie ; il y en avait un sur chaque arbre presque !


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Période : nous avons choisi de partir de la mi-août à mi-septembre. Dommage pour "la saison des couleurs" (à partir de mi-septembre) me direz-vous. Le souci c'est que certains parcs ferment fin  septembre début octobre, les restaurants passent en mode "hors saison" (à partir du 2 septembre on a clairement constaté une diminution des jours d'ouverture), et surtout, la météo qui devient vite capricieuse et se refroidit !

En début de séjour, il y avait encore beaucoup de fleurs estivales, des baies sauvages, et à la fin a même eu droit à un début de "couleurs" et une pléthore de champignons :









Cornouiller












Incroyable la ressemblance avec une éponge de mer !!




Nous avons eu, les 15 derniers jours d'août, une météo estivale superbe, les Québécois reconnaissaient que c'était un été exceptionnel. Début septembre le temps est devenu beaucoup plus variable, avec de belles journées puis des journées "bas de plafond", et les températures ont bien chuté. En tout nous n'avons eu que 3 jours de pluie.

De plus il n'y a plus du tout de moustiques/mouches noires/maringouins donc c'était une très bonne période pour être en pleine nature.

On aurait même pu voir une aurore boréale car une augmentation de l'activité solaire a eu lieu début septembre, malheureusement notre ciel n'était pas assez dégagé... et ça se passe entre 22 h et 2 h du matin. Une prochaine fois !

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Les principales étapes ont été : Montréal centre - Laurentides - Québec centre - Bas St Laurent - tour de la Gaspésie - Côte Nord - Saguenay-St Laurent - Saguenay Lac St Jean - Haute-Mauricie - Mauricie et retour Montréal.

On avoue, 3 jours à Montréal et 3 jours à Québec ont été notre maximum. Trop de buildings, de béton, de travaux, de bruit, de bretelles d'autoroute, de 4 voies, et parfois de touristes... on languissait d'être dans la nature !
Alors bref aperçu de ces villes :
Montréal, Lachute


Vieux centre historique, place Champlain



Amiral Nelson







Vue sur la ville, passage obligé au sommet du Mont-Royal


Vers le Village Gai (Ste Catherine), pas loin de notre hôtel ; assez loin du centre pour être au calme et assez près pour y aller à pied (ou bien métro à deux pas)


Sur l'île du parc Jean Drapeau


Piste de F1 Gilles Villeneuve, pour marcher, faire du vélo, du roller...



La tour de Montréal, plus haute tour inclinée du monde


Dans le téléphérique, vue sur le village olympique (jeux de 1976)


Panorama à 360°


Marché Jean Talon ; on s'est gavé de fruits : brugnons, fraises, framboises,


et des bleuets pour goûter (moins parfumés que les myrtilles il faut le dire !)


Québec, centre historique



Quelques dégustations obligatoires !





Le château Frontenac nous domine




Site traditionnel Huron (Wendake) tout près de Québec ; intéressant pour comprendre la vie de ce peuple qui a été l'allié de la France, contre les Anglais alliés des Iroquois, eux-mêmes ennemis des Hurons... Comme l'explique la guide, beaucoup de métissage avec les colons, eux qu'on appelait "Peaux rouges" sont désormais appelés "Visages pâles".


"Quelle belle hure" se serait-on exclamé en voyant la coiffure de ces hommes (référence à la hure de sanglier). D'où le nom "hurons" !


Maison longue, pour l'habitation et la conservation des aliments


On y accroche les habits, les raquettes/skis, ce qui doit sécher (plantes, viandes)...


Ils construisaient des canoës (rabaska) en écorces de bouleau cousues entre elles


Près de la citadelle de Québec, la promenade des Gouverneurs descend des Plaines d'Abraham vers le château Frontenac



Chutes de Montmorency, auxquelles on peut accéder gratuitement en cherchant bien (petit parking de la station service au-dessus)   #lesbonsplansdesophie
😉


Certains se font un kif de 20 secondes en tyrolienne


Journée à l'île d'Orléans, prés, pâturages, champs et vergers, la campagne juste en face de Québec



On goûte du miel, des confitures...


du sirop et du beurre d'érable dans une cabane à sucre avec un personnage fort sympathique !


Fin des villes, à nous les champs !
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Nous voulions faire le maximum de parcs pour nous donner les plus grandes chances de voir la faune en action. Nous avons donc visité :
Parc du Mont-Tremblant
Parc marin du Saguenay-St Laurent
Parc national du fjord du Saguenay
Parc national du Bic
Parc national de la Gaspésie
Parc national Forillon
Parc national de la Mauricie

Dans les parcs de la SEPAQ il faut s'acquitter d'un droit d'entrée et il faut conserver le reçu sur soi "en tout temps" comme ils disent et si on arrive tôt, il faut déposer les sous dans une enveloppe d'autoperception ; des contrôles sont possibles n'importe où.

Dans les parcs nationaux du Canada il y a aussi un droit d'entrée, mais pas de contrôle. On vous donne un reçu si vous voulez sortir du parc et revenir dans la même journée. Si on arrive tôt (avant qu'il y ait quelqu'un au guichet) et bien... on ne paie pas ! à bon entendeur ! #encoreunbonplandeSophie

La principale activité (pour nous) c'était la randonnée, mais on peut faire aussi : du canot/canoë, du camping, du vélo et en hiver, du ski, des raquettes, de la motoneige...

Les randonnées et balades
Il y a de quoi faire ! Beaucoup de sentiers dans les parcs, et en dehors aussi.
On a préféré faire plusieurs "faciles" et "moyens" pour diversifier les paysages.
La médaille d'or revient au parc Forillon !
Nous avons marché en tout 140 km et gravi 2730 m de dénivelé ! Comme quoi, ça monte aussi ici, même si l'impression générale c'est des petites collines...

Parc Mont Tremblant
Sentiers La Roche, Lac-aux-Atocas, chutes de la Diable





Vue sur le lac Monroe









Parc du Bic
Cap Caribou, Anse aux bouleaux (ouest et est), île aux Amours, boucle Cap à l'orignal (à faire à marée basse uniquement, se renseigner à l'accueil), baie des Ha! Ha!






















Parc Forillon               je lui décerne la MÉDAILLE D'OR !! pour la diversité des paysages et les incroyables vues sur une si petite superficie.

Sentier des crêtes, Pointe Penouille avec sentier de la taïga, cap Gaspé, montée à la tour du Mt St Alban, barrage des castors

Mais juste avant d'y arriver il faut traverser la Gaspésie, longer la baie des Chaleurs et remonter toute la péninsule...


c'est l'Acadie !


Juste avant le village de Percé


et son célèbre rocher... percé !




Nous y voilà... Forillon.
Les chaises rouges "adirondak" placées par les parcs en des endroits stratégiques (beau site ou belle vue).




Belvédère du sentier des crêtes


Vue sur Gaspé et sa baie



et sur le rocher percé de Percé


Pointe Penouille


Extraordinaire taïga !



Comme s'il avait neigé. La taïga ne se trouve que très rarement sous le 50e degré de latitude... on en aura vu dans plusieurs parcs.


 Lac aux castors vers 18 h pour les voir (animal nocturne)


Du beau boulot !



Petit-déjeuner face à la mer,  de notre hébergement au Cap des Rosiers. Il ne faisait même pas froid et on a vu des phoques.


Sentier des graves, direction cap Gaspé




 le "bout du monde" !


On est au bout du sentier international des Appalaches !


Quelques reconstitutions historiques retraçant la vie au temps de la morue, avant l'expropriation



La morue faisait vivre tout le monde dans le coin. Elle était expédiée aux 4 coins du monde.



Dans la montée vers la tour...

Les Appalaches se jettent dans la mer


Le rocher Percé (encore lui !!)



Parc de la Gaspésie
Rivière de la Cascapédia, chutes Ste Anne et boucle la Lucarne, Lac aux Américains, mont Ernest Laforce

On longe toute la côte nord de la Gaspésie pour y arriver (étape à Ste Anne des Monts)


Le phare de Pointe-à-la-Renommée (première station de radiotélégraphie d'Amérique du Nord, avec Marconi Canada)


Autre phare : celui de Lamartre


Ste Anne des Monts






Petit cirque glaciaire du Lac aux Américains














Parc marin Saguenay St Laurent
Pointe Rouge dans le minuscule "parc du Languedoc"
Alors que les hordes de touristes se précipitent sur les bateaux et zodiac à Tadoussac pour une sortie "cétacés", nous trouvons par hasard un petit coin tranquille pour se dégourdir les jambes (bon, tranquille c'est vite dit, à cause des cornes de brumes hyper puissantes qui nous font sursauter !)

Pourtant on n'est pas dans l'Hérault !!


Relief escarpé assez étonnant avec ces strates et ces couleurs


La brume peine à disparaître




Parc du fjord du Saguenay
Vraiment étrange. C'est l'un des plus grands fjords du monde, il y a une "route du fjord" et pourtant on n'en a presque rien vu alors qu'on l'a remonté sur des dizaines de kilomètres (direction Chicoutimi), par la côte Nord.
En fait, la route est loin du bord des falaises et est cernée de forêts denses de part et d'autres. Il y a 3 ou 4 baies qui demandent de faire un détour d'une dizaine de kilomètres à chaque fois.
Nous avons visité l'Anse de Roche : on a une vue en longueur mais on est au niveau de l'eau.


On peut y voir des groupes de bélugas mais pas ce jour-là !


On est aussi descendu à St Basile de Tableau, mais après 10 km de piste en terre on arrive au milieu de 5 maisons et une église, avec un semblant de point de vue sur la falaise d'en face, lisse et noire comme un tableau... même pas un petit café pour boire un coup !



voilà le "tableau" ! Quelle imagination...



Après, le seul village est Ste Rose du Nord où on s'est arrêté manger. Malheureusement il faisait très gris puis il est tombé de bonnes averses donc impossible de monter au belvédère ! On a juste marché sur le bord de rivière aménagé.



 Au bout d'une centaine de kilomètres, le fjord s'élargit et les falaises ont disparu (en fait les plus hautes sont à un autre endroit, Baie Éternité où on ne passait pas...), on arrive à Saguenay-Chicoutimi.



Haute-Mauricie, à La Tuque
Parc des chutes ; temps pas terrible, l'été semble définitivement terminé !








Parc récréoforestier en Mauricie
Chutes du Diable
Retour du beau temps et donc du froid !




Abri pour camper, on est sur un sentier national


Le basique de chez basique


Manque d'eau chronique...



La boucle en forêt finit au bord d'un lac



Parc de la Mauricie
Sentiers les Cascades, les Falaises, la Tourbière (entrée ouest)

L'été a vraiment été trop sec !

On aurait pu voir cela (source wikipédia) :



mais on se contentera de ça...






Minuscule tourbière avec ses plantes particulières, dont les fleurs carnivores...


Voilà les "urnes" où tombent les insectes piégés


La fleur est particulièrement esthétique ; beauté fatale...



Il est temps de commencer les provisions pour l'hiver...



Sentiers du Lac solitaire, Mékinac, lac du Fou (entrée est)


Grâce à un brûlis contrôlé l'an dernier, on bénéficie d'une vue bien dégagée



Encore la taïga "neigeuse"




Belvédère du Passage, vue sur le lac Wapizagonke (16 km de long)


Pause pique-nique glaciale


Poste d'observation du lac du Fou. "J'ai attendu, attendu, il n'est jamais venu ! Zaï zaï zaï zaï... Qui ? L'orignal !!


Quand un castor a les yeux plus gros que le ventre (le tronc plus gros que les dents)...



Grandes Piles
Sentier national Jacques Buteux ; quelques faux airs de la Réunion !!








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Quand nous ne randonnions pas, nous avions prévu d'autres activités, parmi lesquelles :
- une journée "aventures" avec Okwari et un jeune guide.
Découverte de la forêt boréale,


d'une rivière à saumon (canyon de la rivière à Mars), où on a pu voir quelques beaux spécimens (contrairement au saumon du Pacifique qui remonte sa rivière natale une fois pour frayer et meurt, le saumon de l'Atlantique vit plusieurs années)


des traditions des Indiens Cree en matière de chasse et tannage des peaux, ici le Chef Mitch


tout le cannage est en peau de renne tannée en fines lanières... un boulot de dingue


promenade en rabaska sur un lac pour aller voir les barrages de castor, de dessus cette fois


repas dans une vraie cabane en rondins


le barrage vu de dessus



- un survol en hydravion de la Mauricie :









- le festival Western de St-Tite, la plus grande manifestation de ce type dans l'Est canadien. Imaginez 60 000 personnes sur 10 jours... On a assisté à un long spectacle de 3 heures qui reprenait tous les "jeux" des cowboys et cowgirls : monter sur un cheval au galop, se jeter d'un cheval au galop (!), faire des courses entre des bidons, capturer des veaux, des bouvillons, faire du rodéo avec et sans selle sur un cheval ou un taureau, et pour finir, défilé d'attelages divers.


écran géant



on a mal pour eux quand on voit comment ils sont secoués dans tous les sens, et comment ils chutent...


le cheval doit aller au moins à 50 km/h pour que ce soit validé (s'il arrive à grimper en pleine course)


là, le cavalier s'éjecte pour laisser la selle à l'autre... non mais quelle idée...


course de vitesse selon un schéma défini avec des barils


le défilé commence avec les fameux "mounties"







- le village du bûcheron, à Grandes Piles. Pour revivre l'histoire des bûcherons de la région sur les 200 dernières années, découvrir leurs conditions de vie (plus que sommaires), quand les arbres servaient à faire du papier pour le monde entier.


la dernière gare, ensuite on remontait la rivière St Maurice


pièce de vie


évolution des outils, démonstrations, contes et chansons...


un nouveau métier


mécanisation de plus en plus importante


ça donnait cela en fin de saison... une rivière de troncs !




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Nos hébergements coups de cœur :
situation exceptionnelle, hôtes extrêmement sympathiques ou logement de haut standing, nous vous livrons ici les adresses qui nous ont le plus plu:

- Laurentides (Lac Supérieur) : au bord du lac Rossignol (plateforme de logement chez l'habitant)

- Baie des Chaleurs (Carleton sur Mer) : Gîte des oiseaux migrateurs

- Nord de la Gaspésie (Cap des Rosiers) : les Cabines sur Mer

- Lac Kénogami (Chicoutimi/Saguenay) : Bonheur au bord de l'eau (plateforme de logement chez l'habitant)

- La Tuque : Gîte Aux Trois pignons

- St Jean des Piles : Gîte Aux Traditions


Et pour compléter cette liste, où manger/boire ?

- Chez Dunns (Montréal) pour goûter à la smoked meat en sandwich avec une bonne salade de chou

- Microbrasserie « Tête d’allumettes » (St André de Kamouraska) pour la formule dégustation de 4 bières brassées sur feu de bois avec une vue magique sur le fleuve St Laurent





- La Brûlerie du quai (Carleton-sur-Mer) pour les cafés bien sûr et les laits végétaux, chose tellement rare

- Restaurant « le Frigidaire » (resto de la Poissonnerie de Carleton sur Mer) : pour les « bonbons gaspésiens » (poissons fumés) et les fruits de mer, et surtout le homard frais local, une tuerie




- Restaurant du Quai (Ste Anne des Monts) pour la soupe aux poissons et les moules

- L’eau à la Bouche (St Maxime du Mont Louis, côte nord gaspésienne) pour la morue fraîche « à la gaspésienne » 

- Chez Mina, Ste Rose du Nord, pour sa généreuse cuisine maison mijotée




- Le Café Bistro du Village st Mathieu du Parc, pour les smoothies, le curry végétarien et l’ambiance avec concert certains soir

- Auberge St Mathieu du Lac (St Mathieu du Parc) pour le cadre et les produits du terroir

- Gîte Aux Traditions (St Jean des Piles) pour les spécialités gréco-bulgares excellentes, toutes faites maison, et l’accueil
Kheftedes :



Guvetché, une bonne soupe complète pour se réchauffer !





- L’Étoile de Mer (Montréal, quartier Plateau Mont-royal), pour sa « morue à Brax » et son Porto blanc.

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Ce fut un mois bien rempli !