jeudi 11 janvier 2018

Australie occidentale Partie 1 : Perth et plus au sud

Voilà, les sacs sont faits.
Pas facile de prévoir des affaires pour trois semaines avec une limite de "15 kg dans un sac souple" comme stipulé dans le descriptif d'un circuit que je ferai en deuxième partie de séjour.
Les conseils pratiques dégotés sur Internet ont été précieux et j'ai trouvé un hôtel qui dispose de machines à laver et sèche-linge, ce qui me permettra de laver mes habits à mi-séjour, avant ce fameux circuit et donc de m'en sortir avec moins de vêtements.... mais il n'y a plus un mm² de libre, tant pis si je veux ramener quelque chose !


Vol de nuit avec Air Mauritius, très confortable, l'avion n'étant plein qu'à 15 % !! Jamais vu ça...


Jour 1
Arrivée vers 9 h, on survole Rottnest island, qui est au programme dans quelques jours.


Et enfin la voilà : l'AUSTRALIE !!


Plus précisément l'Australie occidentale. 1/3 de l'Australie et pourtant seulement 10 % de sa population. Ce qui fait une densité d'1 habitant au km² (la Réunion : 300 !!).
Et vu que les 9/10èmes des habitants sont rassemblés ici, à Perth, ça promet de grands déserts !


Rues au cordeau


Passage en douane, contrôle sanitaire (ils ne plaisantent pas avec l'importation de produits animaux ou végétaux étrangers), puis j'arrive dans le hall de sortie. J'achète une carte SIM pour les données mobiles chez Vodafone (mais je me rendrai compte plus tard que j'aurais dû prendre Telstra pour les zones éloignées des villes, tant pis).
Je trouve facilement le bus 380 qui, pour 4,70 dollars et au bout de 30 minutes, m'amène en plein "CBD", le centre-ville et centre d'affaires.
Je marche quelques centaines de mètres pour le check-in dans mon hôtel : le Pensione.
Et puis c'est parti pour la découverte du centre !!

Mélange d'ancien et de moderne...




En attendant d'en voir de vrais !




C'est très propre, entretenu ; il y a des toilettes (propres, avec papier, savon, sèche-mains électrique...) partout, des fontaines à eau...





Pour ne pas qu'on aille se faire piquer par les abeilles !


Beaucoup de verdure


La Bell Tower avec ses cloches données par l'Angleterre ; les touristes peuvent y monter et voir les carillonneurs en action


La jetée et Elisabeth Quay


Les gratte-ciel qui donnent à Perth son profil caractéristique ; encore des travaux en cours (construction d'un hôtel de luxe)




Passerelle sur la Swan river






Période de fêtes...


Plus vers le centre-ville ; beaux bâtiments


Je m'engage dans la ruelle "London Court" ; bâtiments construits sur le style élisabéthain (période des Tudor) en 1937 par des financiers et hommes d'affaires à des fins résidentielles et commerciales.



On y trouve des boutiques de souvenirs un peu kitsch et beaucoup de bijouteries.




Retour à la modernité dès qu'on sort de la ruelle.


Tout est très bien conçu : très peu de bouchons (circulation hyper fluide, surtout si on compare à la Réunion), transports en commun nombreux et efficaces (bus gratuits en cœur de ville, bus et train vers le grand Perth et les plages à faible tarif) et les aménagements pour cyclistes et marcheurs.

Jour 2
Ce matin, direction "Heirisson island", au milieu de la rivière.


Grand beau temps, avec ce petit vent frais de mer (surnommé le Fremantle Doctor) qui adoucit les 32 °C, mais le soleil cogne quand même.


Soudain, une zone végétalisée...


Programme de conservation du milieu d'origine


En plein centre ville !



Après la première partie du pont :


Quelques kangourous en liberté mais quand même sauvages, à chercher (entrée gratuite)


On n'entend déjà plus le bruit de la circulation




Au bout de 10 minutes de marche, je le trouve, le voilà, en train de siester à l'ombre... (il fait déjà bien chaud)



Ils sont quatre à cet endroit, hyper détendus et pas gênés par ma présence. Mais je reste à distance raisonnable. Quand on voit leurs griffes...


Au milieu de l'île, un étang


Perth sortie des eaux !


 

Je franchis la seconde moitié du pont et me retrouve de l'autre côté, South Perth.
La piste cyclable continue tout le long.
Belle vue sur le CBD.


Des ibis


Un genre de pie ?


Impossible de se perdre, il y en a partout


Ainsi que des fontaines à eau avec la version "canine" en bas !


Les cygnes noirs qui ont donné leur nom à la rivière Swan.


Aussi de nombreux cacatoès, souvent par deux.


Petite partie "plage" et activités nautiques



La nature en pleine ville


Au loin se dessine la silhouette de ma destination, le Kings Park.


Franchissement de l'autre pont


Un poste de réparation pour vélo, tout y est : les outils, les clés, la pompe...


Pour  monter sur la colline je choisis les "échelles de Jacob"...


Le seul dénivelé de la journée dans mon circuit de 25 km (oui j'ai finalement regroupé deux journées en une ! Grâce à mon entraînement en rando à la Réunion, je sais que je peux !!).


La vue pendant la montée


Une fois en haut !


Bienvenue dans le parc


Des Banksia vraiment bizarres !



Un Christmas tree, ainsi dénommé car il fleurit à la période de Noël !!


Et des eucalyptus à la pelle...


Après un rapide repas au Zamia Café, je poursuis ma visite botanique


Plante emblématique de l'Australie occidentale : la patte de kangourou !


La version jaune


Une grande allée rectiligne me permet de couper à travers le parc ; je cherche vainement l'ombre...


Tous ces arbres ont été plantés en mémoire d'un soldat Australien mort à la guerre. Sur la pancarte on peut y lire son nom, grade, âge, la date et le lieu du décès et le nom de la personne qui a planté l'arbre. Émouvant si on prend le temps d'en lire quelques-uns ; hommage à ces jeunes allés mourir à l'autre bout du monde (noms de villes en France, Italie, Belgique, Égypte...).



D'autres couleurs de cacatoès


Drôles de fruits (hyper durs) au-dessus de ma tête. J'apprendrai plus tard qu'il s'agit d'un type d'eucalyptus, le marri. Très utiles aux Aborigènes et aux animaux


Une curiosité, la "tour ADN" et sa forme en double hélice qui rend hommage aux scientifiques ayant découvert l'acide désoxyribonucléique.


Forcément, je monte au sommet !




Voilà l'explication sur l'eucalyptus "marri"


Les "grass trees" (littéralement arbre à herbe), typiques de l'Australie, une espèce qui date du Permien (-250 à -300 millions d'années) et qui pousse très très très lentement, et qui vit très très très longtemps (jusqu'à 600 ans). On en voit énormément au nord de Perth, reconnaissables entre mille avec leur tronc noir et leur "tête" échevelée...


Celui-ci a une hampe qui porte les fleurs ; la hampe était utilisée par les Aborigènes comme d'une lance pour attraper les poissons, et la sève servait de colle.


Balga, le nom aborigène. Pour faire la colle, il faut ajouter de la crotte de kangourou (roo poo !) et du charbon.


L'attraction du parc : une passerelle de verre dans la canopée (idem qu'à Cape Town !)



Vue sur les bâtiments de la brasserie Swan


Après le marri, le karri, protecteur des petits animaux



Me voilà enfin au pied de celui que je voulais voir à tout prix : le baobab, sauvé de travaux routiers dans le Kimberley, il a été transporté en 2008 sur plus de 3 200 km. On lui donne 750 ans et il pèse 36 tonnes, fait 14 m de haut et 8 m de large (branches) ; le tronc mesure 2,5 m de diamètre.
J'adore les baobabs !






Un beaucoup plus petit, mais cela n'enlève rien à son charme et son aspect particulier.



Il ne me reste plus qu'à redescendre en ville et retrouver mon hôtel, là-bas, derrière les deux plus grands gratte-ciel !



Jour 3
Après la marche de la veille, du vélo !
Direction la jetée pour prendre le ferry, cap sur Rottnest island, l'île survolée le jour de mon arrivée !!
J'ai tout ce qu'il faut : une carte utilisable hors ligne (on ne sait jamais s'il y aura du réseau) sur mon GSM, et une autre imprimée (le bon vieux papier !).


Perth s'éloigne


Parfois de belles maisons au bord de la rivière, mais un peu surpeuplé à mon goût


La marina


Le musée de la mer à Fremantle


On sort du port, le ferry peut mettre les gaz !


1 h 30 de trajet depuis Perth. Je récupère le vélo et le casque inclus dans le prix. Et à moi l'aventure !


Il n'y a pas de voitures sur cette île qui est une réserve naturelle, après avoir quand même été un lieu où on emprisonnait les Aborigènes...


Rottnest est connue pour ses magnifiques plages où les plus courageux font du palmes masque tuba (mais elle est vraiment trop froide le maxi étant 22 en jan/fév). Je confirme !


Je fais le tour de l'île et ce n'est qu'une succession de fabuleuses criques et plages aux eaux turquoises.










Le nid est vide ! Mais j'ai vu un de ces rapaces la veille, sur Heirisson island...








Cet arbre confirme qu'il y a souvent du vent... je ne l'ai pas encore dans le dos, il y a des petites côtes donc il faut forcer, je dois juste arriver à la pointe ouest pour mon pique-nique et après ce sera facile !


J'avais complètement oublié l'attraction principale de l'île... les quokkas ! J'en vois soudain un petit groupe au bord de la route.
Ce sont de petits marsupiaux pas farouches, au point que les 3/4 des gens prennent des selfies avec, quitte à se coucher par terre à côté d'eux...


Les premiers hommes (des Hollandais) arrivés sur l'île en 1696 ont cru à des rats, il y en avait tant, qu'ils ont appelé l'île "rottnest", comme "nid à rats" en hollandais...




Le succès de l'animal vient de son genre de "sourire" qui en fait "l'animal le plus heureux de la terre" ; mais pour voir ce sourire il faut être vraiment bas... je n'ai pas fait mieux que ça :



Me voilà au bout de l'île ! Un abri-bus judicieusement installé me permet de manger mon pique-nique à l'abri du vent... et avec une superbe vue


Mais pas le temps de trop traîner, j'ai un ferry à prendre, et j'ai une vingtaine de km à parcourir avec tous les arrêts "photos". Je remonte en selle.
Un peu plus loin, on délaisse le vélo quelques minutes pour descendre vers un belvédère qui permet de voir des phoques à fourrure de Nouvelle-Zélande.


Ils adoptent cette drôle de position et se laissent balloter par les vagues.




J'ai enfin le vent qui me pousse dans le dos... ça aide !



Je bifurque alors à droite pour rentrer dans les terres. Là se trouvent quelques salines.





Juste avant de rejoindre la jetée, je vois un autre quokka.


Le voilà, ce fameux sourire !!


Jour 4
Nouvelle journée, nouvelle activité. J'ai réservé ma place pour une rencontre particulière avec les animaux d'Australie au zoo de Perth. On est accueilli et guidé par un soigneur, on arrive avant l'ouverture normale, on passe dans des endroits habituellement fermés au public, on a des explications personnalisées, on approche de très près les animaux. Génial !

On commence par un gros lézard en pleine sieste...

 
Plus original : le scinque. Un corps trapu, pas de cou, un mix entre un lézard et un crocodile taille miniature !


Sous la lampe à UV, celui-ci se prélasse ; on se rend compte que la tête et la queue sont difficiles à différencier, sûrement une tactique de camouflage !


On sort pour accéder à la zone des petits manchots bleus (ou manchots pygmées). La plus petite espèce de manchots au monde, et elle est australienne.





Nous longeons la mare. Quelques beaux oiseaux




Le fameux dingo, chien "importé" il y a 4 000 ans donc considéré comme indigène maintenant. Il n'aboie pas... sur cette photo, il bâillait.


L'émeu. Il figure sur les armoiries de l'Australie aux côtés du kangourou.
C'est un oiseau coureur rapide et endurant. La femelle pond les œufs puis s'en va ; c'est le mâle qui s'occupera des petits. Quand on voit un émeu avec des oisillons qui le suivent, c'est donc toujours un mâle. Un œuf d'émeu équivaut à 12 œufs de poule.


Tout le monde l'aura reconnu... celui-là n'est pas albinos, il est juste blanc.



On apporte des branchages aux kangourous roux qui peuvent se laisser caresser ; leur pelage est incroyablement doux !



Une femelle avec son "petit" qui commence à bien dépasser de la poche !


Arrive un wallaby, un autre marsupial (poids inférieur à 25 kg). Le museau est aussi différent.





Puis une soigneuse arrive en portant dans ses mains gantées un étrange animal, l'échidné... On attend tranquillement qu'il prenne confiance et s'ouvre...


Ses piquants sont assez monstrueux ! Il a des caractères reptiliens et mammifères.


Ça y est, on voit ses membres fouisseurs et son petit nez !


Nous poursuivons la visite et devons maintenant lever les yeux pour trouver les koalas. Ceux-ci dorment 22 h par jour en moyenne et ce n'est donc pas étonnant de les trouver en pleine "activité"...


Ils sont très à l'aise dans les situations les plus inconfortables, comme ici sur une petite branche de rien du tout...


Et maintenant, le wombat ! Un genre de gros cochon à première vue.
Il est doté d'un "bouclier", une plaque osseuse au bas du dos, sous la peau (la partie plate). Lorsqu'un prédateur le poursuit, il bloque l'entrée de son terrier avec son postérieur



Lui aussi est d'une douceur extrême. Genre velours...




Un animal très peu connu maintenant : le kangourou arboricole. On ne le trouve que dans les forêts tropicales du Queensland (nord de l'Australie) et en Nouvelle-Guinée.


Il descend le tronc en marche arrière.


On s'approche doucement pour lui donner un bout de patate douce, qu'il saisit rapidement avec sa grosse patte aux longues griffes.


Ce mâle a l'air un peu benêt comme ça... il est très intéressé par notre assiette de légumes et fruits !



Jolies griffes...



Maintenant, les animaux nocturnes. Donc photographies délicates (sans flash). On nourrit à la seringue ces phalangers volants tout mimis.


Ils se jettent sur la mixture à base de miel.


Mais le plus étonnant je pense que c'était lui : le podarge gris. On dirait un oiseau marionnette tellement il est bizarre. On leur donne une ou deux souris qu'ils gobent rapidement.


Tête sympa et étrange à la fois !


Les deux heures de visite privée sont passées. Je refais un tour dans le zoo mais les animaux ne sont pas particulièrement visibles ; le public est arrivé. Je trouve le casoar à casque. Ce casque lui protège la tête lorsqu'il court dans la forêt dense.


Un genre de martin-pêcheur pas peureux, au milieu du chemin.


Je repasse par les koalas au cas où ils seraient réveillés. Ils ont changé de position, le bébé a rejoint sa mère.




Encore un marsupial méconnu : le numbat. Le seul marsupial australien totalement diurne car il ne mange que des termites, diurnes eux aussi. Espèce en danger. Ce marsupial n'a curieusement pas de poche ventrale ! Les petits restent accrochés aux tétons pendant 4 mois.


Jour 5
Pour ce lundi, je n'avais rien prévu de particulier car le lendemain je pars pour 3 jours dans le sud de l'état. Je vais me promener en ville et décide finalement de visiter l'hôtel des monnaies, "Perth Mint".


L'Australie occidentale a connu sa ruée vers l'or à la fin du 19e siècle. Il fallait une raffinerie du précieux métal.


Un guide nous raconte rapidement les principales découvertes (moulage de la plus grosse pépite dans la brouette, pas mal !).


Ensuite nous entrons dans le bâtiment et arrivons tout de suite sur la plus grosse pièce du monde, en or pur à 99,99 %... Elle fait 80 cm de diamètre, pèse plus d'une tonne et vaut plus ou moins 50 millions de dollars...


Pour voir les étapes de sa fabrication, cliquer ICI.


Sa valeur au cours du jour.


Poursuite de la visite ; quelques pépites



Les propriétés de l'or


On nous appelle pour la démonstration de coulée. Il fait bien chaud...



L'ouvrier-guide s'équipe...


L'or est chauffé à 1 200 °C alors qu'il fond à 600, il refroidit tellement vite qu'il faut le chauffer davantage sous peine de ne pas avoir le temps de le couler...


Malgré l'écran de protection, on ressent une chaleur intense.




Juste après la coulée, l'objet en or est trempé dans l'eau quelques instants et démoulé. C'est rapide !



Deux minutes plus tard, il peut déjà brandir l'objet sans se brûler... spectaculaire !


Une balance spéciale donne ma valeur au cours du jour !


Jour 6
Aujourd'hui, premier petit circuit organisé. Nous sommes 9 dans un grand bus de 41 places tout confort... pas mal !
La société Adams, très connues pour ses circuits à activités variées dans la région, va nous emmener lors d'un périple de trois jours à la découverte des sites touristiques au sud de Perth.
On roule environ deux heures plein sud puis on traverse des vergers. Impossible de ne pas s'arrêter au niveau des cerises !!


Elles sont aussi bonnes que les "burlats"...

Nous arrivons à la "vallée des géants". D'immenses eucalyptus qui ne poussent qu'ici, principalement des karris. L'un d'eux servait de poste de vigie contre les incendies et est équipé d'échelons métalliques permettant de monter à sa plateforme à 52 m...


Sécurisation minimale seulement par un "filet" métallique (mailles de 20x20) et si on croise quelqu'un on fait comme on peut... Faut être motivé et ne pas avoir le vertige !


Comme il y a plusieurs personnes qui attendent leur tour, j'en profite pour suivre une petite boucle en pleine forêt.


Un beau cacatoès vert.


Drôle de tronc à moitié coupé


Je reviens à l'arbre-vigie appelé "Diamond" et commence la montée, assez physique l'air de rien. En plus les genoux cognent dans les barreaux... Pause à mi-chemin : c'est déjà haut !


Panneau pour nous obliger à reprendre notre souffle et nos esprits ; voire, nous obliger à renoncer . C'est complètement vertical à partir d'ici, dur dur !


Vue au sommet : la canopée


Quand je redescends, le "high tea" est prêt : wraps, sandwiches, fruits, petits gâteaux et bien sûr, thé.


C'est fou quand même ce système minimaliste...


 Le soleil devient plus franc


Au pied du Diamond tree


C'est dans les années 30 que l'idée d'utiliser ces grands arbres comme vigie est apparue. L'arbre Diamond faisait partie d'un réseau de 4 arbres pour mieux localiser un feu.


Nous refaisons un peu de route vallonnée dans cette forêt dense puis arrivons à la "tree top walk", la marche au sommet des arbres...


Il s'agit d'arpenter une longue passerelle (600 m) qui monte progressivement au milieu des arbres les plus majestueux.


Ces arbres appelés tingles vivent plus de 400 ans et peuvent avoir une circonférence de 20 m. Ils ont souvent la base du tronc abîmée par les champignons et insectes, puis le feu brûle le bois mort et laisse des traces noires, mais ils tiennent bon car ils sont très stables du fait de leur largeur.


Très agréable promenade au milieu de ces géants (on se sent Lilliputien).












On arrive au point le plus haut de la passerelle : 40 m...




Après la passerelle et les cimes, on retrouve la terre ferme et le circuit passe au milieu des tingles, sur des planches car il ne faut pas piétiner les racines très fragiles...


Comme les séquoias géants !





Repérez la dame à droite en train de prendre une photo appuyée sur la barrière, cela vous donnera une idée de la taille du tronc...


Les boursouflures de l'arbre lui ont conféré un aspect de visage presque humain, d'une vieille femme (avec un peu d'imagination), d'où son nom...







Il manque un gros bout et pourtant il tient toujours !





Le tronc a fini par tomber, on peut découvrir sa structure interne...



L'après-midi touche à sa fin, encore un peu de route et nous arrivons à notre premier hébergement. Au fond de la forêt, un lac...


Des chalets de bois "les pieds dans l'eau"



Je ne m'attendais pas à autant de confort !


Petit balcon privé pour prendre l'air...



La chambre est en fait un mini-appartement avec kitchenette équipée et grande douche


Frigo, bouilloire et les habituels "thés & café" offerts ; des couvertures, mais surtout un radiateur d'appoint ! pas inutile vu qu'il fait froid (12° la nuit)...




On est sur le trajet de la Bibbulmun track, un long sentier de randonnée de presque 1 000 km...


Ambiance feutrée du restaurant avec vue directe sur le lac


C'est sûr, le temps s'arrête ici ! Tranquillité parfaite loin des bruits de la ville (zéro téléphone).


Nuit tranquille... Le lendemain, brume matinale très esthétique sur le lac :


Les oiseaux attendent quelques friandises...


Un vrai miroir


Après le petit déj on a une bonne heure à passer avant de repartir, je me lance à la découverte des environs. D'autres chalets sont situés un peu plus haut.


Possibilité de pêche, canoë, baignade (glagla), vélo...


Un panneau annonce des chutes à 3 km, parfait !



Me voilà rapidement au bord de l'eau ; c'est enchanteur



Tout le pourtour est aménagé


Au choix, passerelle classique ou pont de singe.




Ce symbole est la balise de la Bibbulmun track qui passe par ici. Il représente le Waugal, le serpent arc-en-ciel dans la culture aborigène.


Les chutes vues de face


Ici aussi, des arbres géants


Le sud-ouest du sud-ouest de l'Australie...


Je retrouve les autres et nous entamons le périple du jour. On commence à croiser de nombreux vignobles.


Petit arrêt pour goûter ; les vins blancs doux sont bons.


Nous finissons par retrouver l'océan.


Je n'ai jamais été aussi près du pôle Sud !!


No comment.


Voilà le phare de Cape Leuwwin.





En fait, nous n'avons pas rejoint l'océan, mais les deux océans !!


C'est ici que se rejoignent l'océan Indien et l'océan Austral.







Ici commence un sentier de rando qui longe la côte







Nous reprenons le bus, direction une autre curiosité locale : Mammoth cave.









Ossements terriblement anciens ("mégafaune" : animaux géants disparus depuis)






On a la même en Cévennes !!


Quand les concrétions sont tellement fines et prennent cet aspect drapé, c'est bluffant, on dirait vraiment une étoffe ; éclairée par derrière, elle dévoile de jolis motifs.




Après ce voyage dans le temps et au frais, l'après-midi est déjà bien avancé, nous reprenons le bus et arrivons à notre second hébergement. Immense.


Jacuzzi dans la salle de bains...


Une fois de plus, kitchenette toute équipée...


Méga chambre, bureau, canapé et balcon...



Et à 5 minutes de la plage.




Jour 9
Après une bonne nuit et un petit déjeuner "continental" (celui où on vous cuit des œufs et du bacon et des chipolatas, en plus des céréales et des muffins et des yaourts et des salades de fruits), nous entamons notre dernière journée en remontant tranquillement la côte.

Puis soudain on voit une structure au loin :


Mais avant de l'atteindre, arrêt à la coopérative laitière locale.


On déguste quelques produits : fromages façon brie et camembert, et aussi diverses versions de cheddar, et de yaourts.


La région a un climat méditerranéen, d'ailleurs on traverse des champs d'oliviers !


Qui alternent avec les vignobles !



Ici, ils fabriquent du nougat sous toutes les formes. Même en liqueur ! Pas mauvais, mais vite écœurant je trouve. Boire glacé pour que ça passe mieux !


Juste avant les fêtes, il y a de quoi tenter et contenter beaucoup de monde. Moi je n'ai ni la place, ni la capacité de conserver tous ces produits (n'oublions pas que j'ai 10 jours de circuit en bus bientôt !!). Au moins, je fais des économies !


Chocolats, vins, liqueurs, confitures, miels, condiments... tout y passe !! On n'a presque pas faim au moment du déjeuner, dans une ancienne brasserie. Repas avec les produits de la région et dégustation de plusieurs bières et du cidre. Heureusement qu'on peut faire la sieste dans le bus...


Nous finissons par débarquer à Busselton, qui grouille de vacanciers. On retrouve la structure sur la mer. Mais qu'est-ce donc ?


Petit moment d'histoire rappelant les expéditions françaises dans le coin, à l'origine des nombreux noms français sur la côte.


Alors, cette structure, c'est la plus grande jetée de l'hémisphère sud. Je vais aller au bout voir ce qu'il s'y passe.


Eau transparente


Côté plage


Côté mer


Me voilà au bout. Il y a un genre d'aquarium sous-marin, on descend par des marches, mais trop de monde.



Voilà la longueur de la jetée :


Jour 10
Une journée de transition avant le départ pour le grand circuit.
Comment s'occuper ?
Je décide de me rendre à Fremantle, la ville qui "bouge" et le centre culturel du coin. 30 minutes de train (plutôt un métro extérieur) et on y est.
Les bâtiments ont été construits par des bagnards au début du 19e siècle.



Style colonial à fond !



C'est propre, net et sans bavures. Beaucoup de cafés, restaurants, magasins.



La "maison ronde", le plus vieux bâtiment d'Australie occidentale encore debout. A servi de prison un certain temps puis est devenue trop petite.


Quand on se retourne, on découvre une oeuvre d'art original, il faut trouver le point exact pour avoir la bonne perspective...




La même oeuvre d'art depuis un autre angle de vue ; c'est plus complexe (ou carrément bizarre).


 Le coin est connu pour ses produits de la mer, je cherche un resto...


Il suffit de suivre les mouettes !


Déjeuner sympathique au Kailis, connu pour son "fish and chips" mais je prendrai un fish chowder, genre de soupe de poisson, patates, poireau, servie dans un gros pain rond évidé... C'est très bon.


Finalement, j'ai trouvé un souvenir à rapporter, qui ne prend pas de place... un indice ici...


Fin de la première partie

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